Le 23 mars dernier, le film inspiré du livre The Hunger Games, est arrivé dans les cinémas du Québec. Les attentes envers ce film étaient très élevées. Avant la sortie, nous pouvions déjà lire un peu partout que cette trilogie allait succéder à Twilight et à Harry Potter… Non mais on se calme! Bon, je l’admets, j’ai adoré The Hunger Games, mais je tiens à dire que le potentiel cinématographique est loin d’être aussi grand que celui que proposait Harry Potter. Revenons-en donc aux jeux de la faim. Ce film est remplit d’action et de violence, mais le traitement graphique et le contexte qu’il dépeint sont suffisamment intéressants pour justifier que le cinéphile regarde 24 jeunes âgés de 12 à 18 ans, s’entretuer pendant plus de la moitié du film.
Intrigue
L’intrigue
de ce film, bien qu’assez prévisible, nous tient en halène. Avant même le début
du film, dès qu’on voit l’affiche publicitaire ou la bande annonce, nous savons
déjà que Katniss Everdeen survivra aux Hunger Games. Au même titre que nous
savions que le bateau allait couler lorsque nous sommes allé voir Titanic.
Cependant, le « comment » elle survivra, nous tiens sur le bout de
notre siège jusqu’à la fin.
Effets
spéciaux
Fait
surprenant, ce film n’était pas surchargé d’effets spéciaux comme on s’y attend
habituellement, lorsque nous allons voir un film qui entre dans les catégories
d’action, d’aventure et de science fiction. Effectivement, ce film avait une
belle simplicité. Les variations de coloration entre les districts, la capitale
et l’arène permettent de ressentir, sans même nous en rendre compte, les
différences de richesse entre les différents environnements. Les scènes
contenant des animations en trois dimensions étaient généralement bien
intégrées et crédibles compte tenue que le film évolue dans un monde futuriste.
Jeux des
acteurs
Le
personnage principal est une jeune fille forte et indépendante, qui refoule
toutes ses émotions. Dans le contexte d’un livre, ce personnage tourmenté est
très coloré, mais dans le contexte d’un film, il peut s’avéré difficile de
faire comprendre ces émotions refoulées au spectateur. Cependant Jennifer
Lawrence atteint une subtilité permettant de comprendre que la force de
caractère et la froideur du personnage ne sont en fait qu’une barrière obligée
par la peur, les responsabilités et l’insécurité constante qui pèsent sur
Katniss Everdeen. Pour ce qui est du personnage secondaire Peeta Mellark, le
charisme est la gentillesse du personnage ne transparaissent pas autant que je
l’aurais souhaité. Le jeu de Josh Hutcherson n’est pas mauvais, mais ne
semblait pas représentatif de ce que le personnage aurait pu être. En fait, je
me questionne seulement sur le choix du directeur de casting pour ce
personnage. Pour les autres rôles de support par contre, les sélections étaient
très pertinentes, et certaines, qui semblaient surprenante, se sont avérées
très intéressantes. Je fais ici allusion à Lenny Kravitz et à Woody Harrelson
qui étaient tous deux excellents dans leur rôle respectif de Cinna et de
Haymitch.
En
conclusion, un excellent film, très divertissant, mais est-ce que cette série
parviendra à se tailler une place dans
la charte des films cultes de notre génération? À vous de le dire…