Parlons de
violence esthétique... Dredd était un très beau film. À condition d'être
capable de faire abstraction du fait que le sujet de ces belles images était un
carnage. Je n'en ai été que partiellement capable. En fait, je me suis balancée
entre les hauts le coeur et l'émerveillement pendant la moitié du film. L'autre
moitié ayant été consacrée au développement d'une histoire.
Intrigue
Rien
d'inattendu n'est ressorti de ce film. Les gentils arrivent, trouvent des
méchants, les méchants essayent de tuer les gentils (plusieurs fois), puis les
gentils finissent par gagner.
Effets
spéciaux
Si vous
aimez le "slow motion", vous allez adorer ce film. Effectivement,
l'intrigue inclue le trafic d'une drogue qui fait en sorte que ses utilisateurs
perçoivent le monde au ralenti. Alors l’image est souvent filmée au travers des
yeux d’un usager de cette drogue. Ceci donnait donc lieu à un esthétique très
intéressant.
Jeu des
acteurs
Le
personnage principal, Juge Dredd, incarné par Karl Urban, ne retire jamais son
casque, et fait toujours la même expression. Alors le moins qu’on puisse dire,
c’est qu’Urban a développé ses muscles faciaux de « monsieur pas
content ». Mais on ne peut pas dire qu’il a démontré un quelconque talent
d’acteur dans ce film… Olivia Thirlby pour sa part, a eu l’opportunité
d’incarner un personnage attachant. Finalement, Lena Headey, dans le rôle de
Ma-ma, s’est avérée très convaincante dans le rôle de la méchante fêlée.
Alors Dredd
était un film intéressant visuellement, très violent et sans véritable
surprise.